Dans une newsletter début décembre 2023, où je parlais de conflitualités floues et de conflits hybrides, j’ai proposé de faire un petit sujet sur Sun Tzu. Voici donc le petit sujet en question (chose promise, chose dûe).
Disclaimer : vers la fin de l’épisode j’utilise le terme « chiens galeux de l’armée » pour parler des différents groupes de forces spéciales. J’utilise ces mots parce que c’est souvent de cette manière que les libres penseurs « FS » sont perçus par beaucoup de gens dans les forces plus conventionnelles. Ca n’est pas ce que je pense d’eux. Au contraire. (Vous pouvez rappeler le drône predator les gars, je vous aime ! Et merci pour le boulot que vous faites.).
La recherche en neuro-sciences récente démontre encore une fois que la théorie confirme la pratique : en faisant les choses qu’on n’a pas du tout envie de faire, on développe cette capacité de discipline. Maintenant vous savez 😉
Une méthode rapide et facile pour avoir une idée au moins approximative de son « pourquoi ». Ce truc qui nous anime profondément et qui va sous-tendre notre discipline, notre vraie motivation (même quand c’est dur), etc.
Qu’est-ce que « le sens » ? Ce truc qu’on cherche tous ? Comment déterminer si quelque chose a du sens pour nous, et quel est le rapport avec la liberté, la joie et l’éthique ?
Jean Renouf est chercheur, pompier, papa, directeur d’ONG, et j’en passe. Ancien humanitaire et globetrotter, il s’est finalement fixé en Australie où il a été directement impliqué dans plusieurs catastrophes naturelles importantes. On se souvient entre autres des inondations massives et des feux de forêt majeurs qui ont frappé l’Australie ces dernières années.
Jean, depuis longtemps, travaille à fédérer les communautés dans sa région dans une approche très humaine et très réaliste d’autonomie et de solidarité. Il nous raconte son parcours assez atypique — la tête, le coeur et les jambes ! — ses réflexions sur les différents sujets majeurs qui nous attendent, et évidemment son action concrète que je trouve extrêmement inspirante.
Il porte notamment deux projets majeurs, « Plan C » (la communauté est notre plan) et « Safer Future » qui se veut une extension internationale en ligne de son action locale.
Dans cet épisode, Bruno — qui est ingénieur en informatique et spécialisé dans la cyber-sécurité — nous parle des principes les plus importants pour augmenter sa sécurité informatique personnelle. Plutôt que de se concentrer sur des outils, qui sont finalement accessibles un peu partout et qui évoluent très vite, il nous transmet plutôt des principes et une méthodologie qui permet de prioriser et d’organiser en autonomie notre cyber-sécurité.
Petite note technique, qui montre bien que toute information a une date de péremption : quelques heures après la diffusion de ce podcast, une vulnérabilité a été découverte dans keepass, l’un des outils que nous proposons d’utiliser dans l’épisode. Cette vulnérabilité demande un accès physique ou une compromission massive de son architecture, ce qui est très difficile à réaliser. Mais pour les « gros poissons » c’est une information utile. Une clé physique (au lieu d’un mot de passe maître) permet de régler le problème.
Disclaimer : pendant l’épisode, je parle d’une distribution Linux que j’ai utilisée pour tester la décurité de mon réseau personnel et de mes différents appareils. Il me semble important de préciser que ce genre de test est à la limite de la légalité. Avoir ce genre de distribution et d’outils à d’autres fins que pour la recherche ou des tests strictement destinés à son usage personnel est illégal, et peut vous attirer des ennuis. En aucun cas je ne vous incite à faire de même.
Les attaques informatiques sur le programme nucléaire Iranien, par les services Etats-Uniens, et de la part Russes sur l’Ukraine, depuis quelques années, ont démontré la possibilité bien concrète de causer des dommages matériels et même humains par l’entremise des technologies informatiques.
Quelles sont les vulnérabilités pour les réseaux et infrastructures occidentales, et en particulier Françaises ? Quelles mesures prises pour protéger notre souveraineté et la sécurité des populations face à ces menaces hybrides, complexes et difficiles à identifier ? Comment tout cela traduit-il dans le concret ?
Nous en discutons avec « Olivier », ingénieur nucléaire, ancien sous-marinier, passé ensuite par plusieurs années dans le monde du renseignement, il travaille actuellement dans un service qui s’occupe de cybersécurité pour le compte de l’Etat Français, et qui supervise les mesures de protection pour les principales infrastructures vitales : centrales, réseaux de distribution électriques, transports, eau, etc. Il nous parle des coulisses avec beaucoup de transparence et d’intelligence pratique.
Vous remarquerez normalement que la qualité sonore s’est considérablement améliorée pour cet enregistrement en distanciel, c’est grâce à l’utilisation non plus de zoom mais d’une plateforme d’enregistrement dédiée. Ca coûte quelques euros par mois, mais ça fait bien le boulot. J’espère que vos oreilles apprécieront 🙂
Michel Goya est avant tout un soldat. Mais c’est aussi beaucoup un penseur et un intellectuel. La tête et les jambes, comme on le dit souvent. Historien, penseur des organisations militaires, intervenant sur BFM TV, bloggeur, il signe une douzaine d’ouvrages (si on compte les traductions), que vous pourrez trouver ici sur sa page auteur Amazon (vous pouvez évidemment acheter ailleurs !).
Son dernier ouvrage, Le temps des Guépards, retrace les 60 dernières années de conflit quasiment permanent des armées Françaises. Un excellent boulot qui allie la précision et la vue d’ensemble, du point de vue historique et militaire.
Podcast express aujourd’hui ! Quelques bouts de sujets en mode rapide ! La différence entre résilience et antifragilité, le leadership dans tout ça, les groupes sains, les relations saines, les institutions et comment enseigner à nos enfants à les respecter même si elles sont imparfaites, etc, etc.
Benoît est le créateur du blog et de la chaîne de magasin BonneGueule. Je connaissais déjà ses lignes de vêtements (j’adore, d’ailleurs), mais j’ai rencontré le personnage à travers une vidéo sur la chaîne YouTube « BonneGueuleTV » où il parlait de moi. Et j’ai subitement compris qu’au-delà de la mode masculine, Benoît est versé dans le vêtement également dans ses fonctions premières, purement utilitaires. Du coup j’ai discuté un peu avec lui. Un stage de survie au CEETS plus tard, ce cher Benoît acceptait de se faire interviewer ici.
On parle donc « chiffons » avec Benoît. Mais aussi éthique, chaînes logistiques, autonomie, plaisir de vivre… on lâche plusieurs noms de marque et quelques modèles aussi. A un moment il répond à la question « qu’est-ce que tu porterais comme vêtements si tu devais traverser un continent à pied, en mode réfugié »… et on voit qu’il connaît vraiment son sujet !
L’interview date un peu (avril) pour ce qui est des saisons et du contexte météo, et il y a des bruits de marteau-piqueur vers la fin (sisi… nous étions sur zoom, il était dans ses bureaux Parisiens). Mais la discussion vaut largement ces quelques désagréments.
Nathalie Bianco m’a été présentée par Renaud Dubois, mon éditeur adoré. Il m’a dit « vous avez plein de choses en commun ». Et il avait tellement raison !
On parle de plein de choses dans cet interview. On parle du féminisme, de la gauche, de l’état du monde, on écorche un peu le militantisme… et Nathalie évoque une chose qui nous manque tellement : le panache !
Oser penser par soi-même, s’affranchir des étiquettes pour garder l’esprit de ce qu’on veut incarner, et bien d’autres choses. Âmes sensibles s’abstenir 😉
Quelques manières dont la survie — en tant que discipline — peut être applicable pour mieux vivre. Dans cet épisode je reprends la fameuse pyramide des compétences et la règle des trois, en essayant de voir de quelle manière on peut utiliser ces deux checklists pour améliorer sa qualité de vie, et reprendre du pouvoir sur nous-mêmes.
L’un des plus grands spécialistes mondiaux de la Chine, professeur de Kung Fu et de self-protection, auteur… Olivier est l’un de ces humains rares et inspirants qui m’ont appris beaucoup de choses, et qui continuent encore à le faire. Je suis extrêmement heureux de vous le faire rencontrer sur le podcast.
Ancien commando puis « FS » Belge, « médic » et formateur en premiers secours en milieux hostiles ou éloignés, rédacteur en chef de plusieurs magazines, protecteur de la faune, voyageur et humaniste, Joël vient nous raconter son parcours et les moments fondateurs de ses choix et de son engagement.
La bibliographie et les liens promis pendant le podcast :
« La première victime de la guerre, c’est la vérité ». On vit une époque formidable de ce point de vue. Ce petit podcast — petit mais costaud — vous livre quelques principes et méthodes de base issues du monde du renseignement pour évaluer la qualité des informations, et pouvoir se faire une idée plus précise d’une situation.
Ma discipline quotidienne personnelle. Elle tient en trois points. Et pour chacun des points, il y a trois précisions. Elle est simple. Et comme beaucoup de choses simples, elle est incroyablement difficile. Et non, ça n’est pas pour les petits flocons de neige merveilleux et uniques 😉
Fondateur du GIGN et du GSPR, ancien préfet, monsieur Prouteau a littéralement sorti de terre les unités d’intervention modernes et a inspiré non seulement ses hommes mais les autres unités même genre dans le monde entier. Humaniste et réaliste, pacifiste mais sans compromis, il nous parle du sens de l’engagement.
Son dernier livre, co-écrit avec Jean-Luc Riva, raconte les débuts du groupe et ses premières innovations, aventures, obstacles et défis :
Dans cet épisode, j’explore un peu l’auto-organisation et les propriétés émergentes des systèmes complexes, et ses relations avec le leadership et l’organisation de la coopération.
Quelques murs abattus, et quelques ponts construits.
Ensuite je réponds à 5 questions des auditeurs du podcast. Avec méchanceté et brutalité évidemment 🙂
Suite à quelques messages un peu ravageurs après l’épisode 4 (les 10 choses qui fâchent), je prends le temps d’une petite mise au point et d’expliquer pourquoi j’insiste autant sur l’autonomie, et le fait d’être « fort ». Et pourquoi la « survie », au sens large.
10 bouquins en français qui m’ont marqué dans les quelques derniers mois, et pourquoi.
Christian Clot est un explorateur, scientifique, auteur, conférencier Franco-Suisse. Au printemps dernier, il s’enfermait volontairement avec 14 autres participants dans la grotte de Lombrives — sans aucun marqueur temporel — pour mieux comprendre notre manière de fonctionner et de nous adapter en groupe dans un milieu confiné. Christian est également le directeur du projet Adaptation, qui cherche à explorer l’une des inconnues qui nous reste : l’avenir, et notre manière de nous y préparer. Interview passionnante avec un de ces rares humains que j’aime vraiment bien.
La persévérance. Ce truc indispensable pour avancer. Mais aussi ses limites, et le piège qu’elle peut constituer. Si vous cherchez un gros speech de motivation à l’américaine, passez votre chemin. Vous allez être très déçu(e).
Ce premier épisode attaque avec un sujet désagréable. Confrontant. Anti-putaclic. Pour ce premier épisode, après une brêve introduction, je parle de l’importance de savoir garder la tête hors de l’eau, même quand les émotions déferlent.
NOTE, après diffusion et retours des auditeurs : le son n’est pas encore au top, et le rythme est un peu trop lent sur ce premier podcast (de ma vie). Ca s’améliore notablement sur les épisodes suivants, merci de votre compréhension 😉
