#9 – Les compétences du renseignement utiles pour éviter la désinformation

Le survivologue
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#9 - Les compétences du renseignement utiles pour éviter la désinformation
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« La première victime de la guerre, c’est la vérité ». On vit une époque formidable de ce point de vue. Ce petit podcast — petit mais costaud — vous livre quelques principes et méthodes de base issues du monde du renseignement pour évaluer la qualité des informations, et pouvoir se faire une idée plus précise d’une situation.

Prenez de quoi noter, ça bombarde 😉

2 réponses sur “#9 – Les compétences du renseignement utiles pour éviter la désinformation”

  1. Podcast intéressant, merci. A l’heure de l’information instantanée en tant de guerre, il y a un viol de masse du temps de cerveau disponible. Ca devient difficile de trier correctement l’info. Entre ce que disent les médias traditionnelles en générale, mais aussi ce que l’on peut lire sur LiveUAmap ainsi que certains fils Whatsapp et Telegram.
    Parfois comme vous dites, c’est peut être mieux de se dire que l’on ne sait pas
    Ou de s’en tenir à des choses que l’on peut vérifier soi-même.

    RT et Sputnik ont fait du « bon travail » d’intoxication.
    Tout comme AJ avec AJ+ et d’autres médias font pour retourner une partie de l’opinion en leur faisant entendre ce qu’ils veulent sur certains sujets.

    Petite anecdote ; sur RT france, contrairement à RT US, il n’y avait même pas d’onglet « Russie » pour diffuser des informations sur ce qu’il se passe en Russie en langue française (cocasse pour un média qui s’appelle Russia today) mais met en avant ce qui va mal en occident.
    Je fais volontiers le parallèle avec Skyrock ; il y a « Rock » dans le nom mais on n’y entend que du Rap et R’n’B :rire:

    Plutôt russophile à la base, je reconnais m’être fait « violer » le cerveau par la propagande. Mais j’ai pris mes distance vers 2016. Comme après s’être fait arnaquer c’est difficile de le reconnaître, on a un peu honte, mais la vérité (ou le non-mensonge?) rend libre.

    Je voit venir les caisses de résonnance avec les arguments. Du style : « La guerre a débuté en 2014 ! pourquoi se réveiller maintenant? », « les ukrainiens bombardent le Donbass » etc. En oubliant de dire que c’est la Russie qui a attaqué en 2014, que le Dombass (comme la Crimée) appartenaient à l’Ukraine.

    On peut aussi être critique avec les médias occidentaux (dont ceux du service public français), qui usent parfois des méthodes d’intoxication.
    Et ne pas supporter le gouvernement français en place, l’UE ou l’OTAN.
    Mais ce n’est pas une raison pour se faire retourner par d’autres entités (avec qui nos supposés intérêts communs sont extrêmement flous).

    La lecture de Vladimir Volkoff (ancien agent français d’origine russe) m’a sensibilisé à cette question avec notamment ses livre « Le Montage » et « Le retournement » daté de la guerre froide, mais plus que jamais d’actualité. La technique était plus rustique à l’époque mais l’humain n’a pas tellement changé.

    Autre référence qui pourrait vous intéresser: Pierre NORD c’est du solide (résistant durant la seconde guerre mondiale au « deuxième bureau ») il a traité du thème de l’intoxication à travers de romans mais aussi avec ses livres-récits historiques:
    « Mes camarades sont morts » en deux volumes.
    On y lit certaines situations concrètes et assez émouvante, et c’est bien écrit.
    Mais aussi des éléments qui montrent que la situation de la WWII n’était pas noir ou blanche (ex: l’Angleterre était l’alliée de la France pour lutter contre l’occupant allemand, mais dans le cadre des empires coloniaux, l’Angleterre était l’adversaire de la France et Pierre Nord rappelait qu’il ne fallait pas être dupe suivant certaines situations.)

    Bonne continuation

    1. Bonjour Stan,
      De mon côté j’ai plutôt envie de citer des gens plus pondérés tels que celui d’un ancien colonel d’État-major général, ex-membre du renseignement stratégique SUISSE, spécialiste des pays de l’Est.
      Dans la revue  » CENTRE FRANÇAIS DE RECHERCHE SUR LE RENSEIGNEMENT (CF2R) est un Think Tank indépendant, régi par la loi de 1901, spécialisé sur l’étude du renseignement et de la sécurité internationale.

      https://cf2r.org/documentation/la-situation-militaire-en-ukraine/

      Ou celui de cet autre Suisse à recommander à mon avis aussi, Jacques Baud est un analyste stratégique suisse, spécialiste du renseignement et du terrorisme. Après avoir été Colonel d’état-major général dans l’armée suisse et officier des Services de Renseignements Suisses (SRS) :
      http://zejournal.mobi/index.php/news/show_detail/25415.

      Au passage … je ne suis pas Suisse 😉

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